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Impression 3D alimentaire : réalité ou fantasme ?
14/03/2021
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Mood board #11 : la cuisine du futur ?
Article-mood11-impression-3D-alimentaire-TuogDesign-2020-2
Impression 3d alimentaire et esthétique

Mood board sur l'impression 3D alimentaire

Planche tendance sur l'impression 3D alimentaire et les outils
Que mangerons-nous dans 5, 10, 30 ans ? Notre alimentation du futur fait partie de mes réflexions de designer culinaire. Dans une recherche sur les solutions alternatives à nos modes de productions actuels, j'ai questionné il y a quelques années l'hypothèse de l'impression 3D alimentaire. Pour ce mood board, voici un format plus long, qui présente un extrait de mon projet de fin d'études : Aujourd'hui on peut facilement imaginer comment des objets sont créés de toute pièce par une machine. Ou plus précisément imprimées .... par des imprimantes 3D. Tout cela est bien réel, et n'étonne plus ! Pour la plupart des gens, il est plus difficile de concevoir que de la nourriture puisse être créée (ou imprimée) depuis une machine similaire. Or il ne s'agit plus de science fiction.

« Rouge, orange, bleue… croustillante, moelleuse, gélifiée… une fraise en 2030 pourra prendre diverses formes tout en ayant les mêmes capacités nutritives»
L'imprimante alimentaire 3D a pour objectif principal de réaliser, sans assistance (ou presque), des plats comestibles, sains, et décoratifs.



Quel est le principe de fonctionnement de l’imprimante alimentaire ?
L'imprimante est chargée avec des ingrédients frais ou des préparations. Le chargement sous forme de cartouches, de capsules, ou de seringues est manuel. Les volumes des contenants sont variables en fonction des machines. L'utilisateur peut alors sélectionner sur le panneau de commande, une recette correspondant à un plat à préparer. Il active le lancement du plat, la recette est alors 100% créée par la machine.



Comment le plat est-il conçu ?
L’impression 3D repose sur une technique de fabrication additive. Le principe est de superposer couche par couche la matière comestible. La technique la plus répandue est celle du prototypage rapide par dépôt de fil (FDM, Fused Deposition Modeling), en d’autres termes on imprime une couche de pâte puis on la recouvre d'une nouvelle couche, etc. Il existe une seconde technique appelée le frittage sélectif par laser. Par strates, l’aliment sous forme de poudre est réparti sur un support. Un rayon laser chauffe le produit en des points très précis, ce qui a pour effet de faire fondre et fusionner (fritter) les particules visées. 



« le goût du plat ne dépendra pas de la machine, mais de la qualité et de la saveur des ingrédients utilisés pour le constituer !»
Aujourd’hui, les matériaux utilisés dans les imprimantes 3D alimentaires sont sous forme de poudre ou de filaments liquides (pâtes, sauces diverses, sucre, chocolat, pâtes de fruit…). Mais dans un futur proche la technologie nous permettra peut-être de manipuler des molécules et des atomes. Dans tous les cas, comme pour la cuisine traditionnelle, le goût du plat ne dépendra pas de la machine, mais de la qualité et de la saveur des ingrédients utilisés pour le constituer !



Cuisiner avec une imprimante 3D 
Les imprimantes 3D sont équipées de "livres de cuisine digitaux" (ou Digital Cookbook) puisque le menu de commande de la machine permet à l'utilisateur de naviguer parmi les recettes, de les sélectionner et éventuellement à terme, de les modifier. Le plat est modélisé en 3D sur ordinateur. À partir du fichier numérique, il est décomposé en tranches par un logiciel de slicing (logiciel qui permet la découpe d’un objet vectoriel 3D en tranche pour transmettre les instructions à l’imprimante), puis cuisiné avec l’imprimante 3D. 

Cuisiner à partir de molécules et d’atomes offre une grande liberté créative. Rouge, orange, bleue… croustillante, moelleuse, gélifiée… une fraise en 2030 pourra prendre diverses formes tout en ayant les mêmes capacités nutritives. D’ailleurs, il est beaucoup plus intéressant d’inventer des plats nouveaux à imprimer en 3D plutôt que de reproduire ce qui existe déjà en cuisine traditionnelle.




Références design produit, esthétique d'impression 3D :  Jennifer McCurdy  Olivier Van Herpt Sandra Davolio, 3D printed vase Matthew Plummer Fernandez, Marius Watz Références design culinaire, projets d'impression 3D alimentaire :  Chloé Rutzerveld, Edible Growth Sugar Lab TNO Philips Electronics, food printer

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Impression 3d alimentaire et esthétique

Mood board sur l'impression 3D alimentaire

Planche tendance sur l'impression 3D alimentaire et les outils
Que mangerons-nous dans 5, 10, 30 ans ? Notre alimentation du futur fait partie de mes réflexions de designer culinaire. Dans une recherche sur les solutions alternatives à nos modes de productions actuels, j'ai questionné il y a quelques années l'hypothèse de l'impression 3D alimentaire. Pour ce mood board, voici un format plus long, qui présente un extrait de mon projet de fin d'études : Aujourd'hui on peut facilement imaginer comment des objets sont créés de toute pièce par une machine. Ou plus précisément imprimées .... par des imprimantes 3D. Tout cela est bien réel, et n'étonne plus ! Pour la plupart des gens, il est plus difficile de concevoir que de la nourriture puisse être créée (ou imprimée) depuis une machine similaire. Or il ne s'agit plus de science fiction.

« Rouge, orange, bleue… croustillante, moelleuse, gélifiée… une fraise en 2030 pourra prendre diverses formes tout en ayant les mêmes capacités nutritives»
L'imprimante alimentaire 3D a pour objectif principal de réaliser, sans assistance (ou presque), des plats comestibles, sains, et décoratifs.



Quel est le principe de fonctionnement de l’imprimante alimentaire ?
L'imprimante est chargée avec des ingrédients frais ou des préparations. Le chargement sous forme de cartouches, de capsules, ou de seringues est manuel. Les volumes des contenants sont variables en fonction des machines. L'utilisateur peut alors sélectionner sur le panneau de commande, une recette correspondant à un plat à préparer. Il active le lancement du plat, la recette est alors 100% créée par la machine.



Comment le plat est-il conçu ?
L’impression 3D repose sur une technique de fabrication additive. Le principe est de superposer couche par couche la matière comestible. La technique la plus répandue est celle du prototypage rapide par dépôt de fil (FDM, Fused Deposition Modeling), en d’autres termes on imprime une couche de pâte puis on la recouvre d'une nouvelle couche, etc. Il existe une seconde technique appelée le frittage sélectif par laser. Par strates, l’aliment sous forme de poudre est réparti sur un support. Un rayon laser chauffe le produit en des points très précis, ce qui a pour effet de faire fondre et fusionner (fritter) les particules visées. 



« le goût du plat ne dépendra pas de la machine, mais de la qualité et de la saveur des ingrédients utilisés pour le constituer !»
Aujourd’hui, les matériaux utilisés dans les imprimantes 3D alimentaires sont sous forme de poudre ou de filaments liquides (pâtes, sauces diverses, sucre, chocolat, pâtes de fruit…). Mais dans un futur proche la technologie nous permettra peut-être de manipuler des molécules et des atomes. Dans tous les cas, comme pour la cuisine traditionnelle, le goût du plat ne dépendra pas de la machine, mais de la qualité et de la saveur des ingrédients utilisés pour le constituer !



Cuisiner avec une imprimante 3D 
Les imprimantes 3D sont équipées de "livres de cuisine digitaux" (ou Digital Cookbook) puisque le menu de commande de la machine permet à l'utilisateur de naviguer parmi les recettes, de les sélectionner et éventuellement à terme, de les modifier. Le plat est modélisé en 3D sur ordinateur. À partir du fichier numérique, il est décomposé en tranches par un logiciel de slicing (logiciel qui permet la découpe d’un objet vectoriel 3D en tranche pour transmettre les instructions à l’imprimante), puis cuisiné avec l’imprimante 3D. 

Cuisiner à partir de molécules et d’atomes offre une grande liberté créative. Rouge, orange, bleue… croustillante, moelleuse, gélifiée… une fraise en 2030 pourra prendre diverses formes tout en ayant les mêmes capacités nutritives. D’ailleurs, il est beaucoup plus intéressant d’inventer des plats nouveaux à imprimer en 3D plutôt que de reproduire ce qui existe déjà en cuisine traditionnelle.




Références design produit, esthétique d'impression 3D :  Jennifer McCurdy  Olivier Van Herpt Sandra Davolio, 3D printed vase Matthew Plummer Fernandez, Marius Watz Références design culinaire, projets d'impression 3D alimentaire :  Chloé Rutzerveld, Edible Growth Sugar Lab TNO Philips Electronics, food printer

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